Abyssale solitude

Ce solo est une plongée dans le monde mystérieux de l’intangible. Baigné de gong, il invite le public à se connecter à un espace intime et sacré. Les mains tentent de s’approprier, manipuler ou façonner l’invisible; le visage s’efface, se cache et se replie. Au sein de la profondeur insondable de ce lieu sans limite, le corps est en quête de verticalité. L’étendue de la scène s’explore dans plusieurs recoins, tel l’être au cœur de lui-même.

Ce solo est né du désir de transformer la perte de repère en une force. Alors que la pandémie apeure, attriste, isole et entrave le monde, je décide de me retirer; je m’isole pendant cinq jours dans un appartement vide pour créer. Acte de rébellion? Survie? Plonger en soi alors que le monde va si mal, c’est vouloir s’accrocher à sa parcelle d’autonomie, sa souveraineté. Abyssale solitude est port d’attache, racine du soi, pilier interne, mais aussi découvertes impromptues, détours et recoins.

CHORÉGRAPHIE ET INTERPRÉTATION

Alexandra Caron

MUSIQUE

Vénus gong de Marc Swan

DURÉE

15 minutes

OEIL EXTÉRIEUR

Caroline Namts, Pénélope Gromko

CONCEPTION D’ÉCLAIRAGE

Lee Anholt et Silvie Nobert

Un véritable coup de cœur: une gestuelle impeccable, un déplacement dans l’espace remarquable, une interprétation poignante! Portant une tenue dont le tissu fait penser aux vêtements traditionnels nippons, on ne peut détourner les yeux d’Alexandra Caron. […] Cette jeune danseuse diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2018 a un futur des plus prometteurs.

Thomas Bastien, patwhite.com, 2021

Le défi est grand. Le pari risqué. Le combat réussi. Une victoire chorégraphique qui […] souligne avec insistance ce refus catégorique au recours à la musique accessible.

Élie Castiel, KinoCulture Montréal, 2021

Abyssale solitude par Alexandra Caron

📷 Tanya Dolbec

Merci


Studio – Académie de danse d’Outremont

Studio de danse Louise Lapierre